Être sombre et grave, ou léger et joueur ?

Je viens de découvrir ce texte sur le jeu dans le livre « Choisir sa vie » de Tal Ben Shahar. J’en profite pour vous le recommander vivement.

Enfant on joue énormément; puis on atteint la « maturité », et là, on cesse de s’amuser. Pourtant c’est à tout âge que le jeu contribue à notre bien-être physique et physiologique : il nous rend plus résistants, renforce notre système immunitaire, augmente notre créativité et améliore les relations interpersonnelles.

On n’est pas obligé de circonscrire le jeu aux loisirs et autres passe-temps auxquels on se livre une fois la journée de travail finie. On peut choisir de rester joueur dans l’esprit pendant un repas de famille ou une balade en voiture avec des amis, quand on apprend à faire quelque chose de nouveau ou quand on assiste à une réunion de travail. S’amuser c’est important !

Quelle que soit l’ampleur qu’on entreprend, si l’on avance dans la vie grave et abattu, sans jamais s’égayer, on est sûr de sombrer dans un abîme de vacuité et de nihilisme. Le jeu est notre carburant, ce qui nous procure énergie et impulsion.

…On parle beaucoup de qualité de vie, on cherche constamment à extraire de chaque instant le maximum de bénéfice et de productivité, tout au long de la journée, mais on oublie qu’indépendamment de notre âge le jeu doit être une priorité. Pour reprendre l’expression de Brown « L’être humain est fait pour jouer, et c’est en jouant qu’il se fait »

Et vous, jouez-vous suffisamment ? mettez donc du jeu dans votre travail, vos relations avec les autres, votre vie toute entière. Abordez les avec un esprit joueur. »

 

« C’est en n’oubliant jamais le sens du jeu  et en l’intégrant à sa vie qu’on a le plus de chance d’être un humain à part entière » – Citation de Stuart Brown