Qu’est-ce que le jeu ?

Voici en bleu une réflexion sur le jeu que je viens de trouver dans le livre de Yves Sévigny « Le défi de la joie ».

Qu’est-ce que le jeu ?

Quelles croyances avons-nous face au jeu ? Trouvons-nous du temps pour jouer ? Aimons-nous la découverte ? Sommes-nous prêts à nous amuser ? Ressentons-nous le besoin d’avoir du plaisir et de la joie ?

Le jeu est une activité physique ou mentale qui n’a pas d’autre but que le plaisir qu’elle procure. Il est surtout utilisé par les enfants. Nous pouvons le transférer dans les sports, le travail, le couple et bien d’autres activités d’adultes. Tout comme les jeux de société, il est organisé avec un système de règles, un contenu, des étapes à suivre et un but qui inclut une notion d’apprentissage ou une notion de divertissement tout en s’amusant. Est-il possible d’utiliser ces rudiments du jeu dans nos propres vies ? Comment le jeu et la créativité permettent-ils de sortir du confort habituel pour nous aider à augmenter nos compétences et nos facultés ? Le jeu peut-il nous assurer la croissance, la maturité, et instaurer la joie en nous ? A toutes ces questions nous dirons : oui. Il nous permet de consolider de nouvelles voies et de nouvelles stratégies vers des relations humaines et non des choses. Est-ce que le jeu peut être un facteur favorisant la santé ? Oui, car en étant satisfaits à travers le jeu, nous égayons notre côté unique, nous stimulons notre corps par le rire et la joie du processus en cours.

 

 

Certains jeux nous permettent un juste milieu entre 

intuition / raison

objectivité  / subjectivité

analyse / synthèse

affectivité / intellectualisation

responsabilité /maternage

dépendance / indépendance

obligation / liberté

positif / négatif

 

Pourquoi alors jouer dans nos vies ?

  • Pour le plaisir
  • Pour sortir des contraintes rigides de la vie de tous les jours
  • Par besoin de variété, d’aventure, de dépassement.

Comme écrivait le Dr Edward M Hallowell : « Le bonheur à l’âge adulte plonge ses racines dans l’enfance : un cycle en 5 étapes. Le jeu – la pratique – la compétence – la reconnaissance – la connexité divisée en la capacité d’intégrer la joie et de composer avec l’adversité et la boucle recommence ».

Le jeu est une merveilleuse fin en soi, mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle il faut l’encourager chez nos enfants. En jouant, un enfant acquiert une compétence particulière – la compétence de jouer. Or il s’agit d’une compétence bien plus utile que les autres. Savoir jouer, faire un usage créatif de son temps, peu importe où l’on se trouve et ce que l’on fait, est une compétence qui se cache derrière toutes les grandes découvertes, toutes les activités créatrices et tous les progrès. Si vous savez jouer, vous aurez toujours la possibilité d’être heureux et de faire de grandes choses. (Dr Edward M. Hallowel, « L’enfance du bonheur »)

Prenons-nous le temps de réaliser que la vie est un jeu ? Quel est le jeu auquel nous voulons jouer ? Est-ce celui du triangle victime-bourreau-sauveur ? Est-ce celui du drame, de l’excitation, de la monotonie ? Est-ce celui de la merveilleuse expérimentation et de l’intégration ? Est-ce celui de la plénitude débordante et de l’épanouissement ? Quelles sont les règles que nous nous sommes attribués pour notre vie ? Quel est le contenu que nous avons inclus ? Quelles sont les étapes ? Quel en est le but ?

Joël Baker (auteur du livre « Les paradigmes à la découverte du futur ») donne sa propre définition d’un paradigme comme étant un ensemble de règles et de règlements (écrits ou non) qui sert à deux fonctions : 1) établir ou définir ses limites ; 2) dicter des conduites à l’intérieur des limites afin d’atteindre la réussite. Je vous en propose une autre : « les paradigmes sont des croyances d’où émergent les perceptions du monde qui nous entoure » (Richard Thibodeau « Les croyances qui apportent le succès en affaires »). Si nous transférons le mot paradigme dans les dernières lignes par le mot jeu, nous pouvons en changeant nos croyances, changer les règles. Alors l’ancien jeu n’aura plus sa raison d’être, nous rectifions automatiquement le but. 

Avons-nous déjà pensé que c’est à travers le jeu

que nous brisons les résistances au changement ?

Avons-nous choisi que notre vie soit un terrain de jeu ou un champ de bataille ? En faisons-nous une île au trésor ou un cachot ? Nous pouvons décider ce que nous voulons réellement comme terrain de jeu.  Pour choisir son terrain de jeu, il est aussi important de savoir ce qui nous rend heureux dans la vie. »