En Suède une grande place pour le cerveau droit dès les petites classes

J’ai trouvé cet article (en bleu) qui explique comment fonctionne l’école en Suède :

Pour les scandinaves « tout dépend du départ » dans la scolarité. « L’école maternelle est conduite par une équipe de pédagogues, de psychologues et thérapeutes bien formés – trois personnes hautement qualifiées s’occupant de 10 à 15 enfants. Nous sommes loin du compte (en France). Ces professionnels encouragent l’enfant par des exercices, des jeux et des images, de manière qu’il fasse mieux connaissance avec ses propres sentiments et que le choix d’un métier, plus tard, soit plus pertinent. Cela n’est possible que si l’enfant se perçoit lui-même de façon authentique et sait ce qui lui fait plaisir.

C’est avec joie que les enfants doivent se découvrir eux-mêmes, et découvrir leurs aptitudes. C’est pourquoi dans les écoles communales scandinaves, aucune note n’est attribuée jusqu’au cours moyen ! En outre, chaque enfant est encouragé à se tourner particulièrement vers les matières qui l’intéressent. Aucun élève n’est contraint de faire autant de mathématiques que le petit génie des maths si c’est l’anglais qui l’intéresse. Chacun a le droit de consolider ses points forts en fonction de ses intérêts.

Chez certains cela évoquera sans doute Montessori. « Mais là aucun enfant n’apprendra ce qu’il n’est pas obligé d’apprendre », craignent les enseignants standards. « Pourra-t-on ainsi passer le bac ? » demandent les parents les plus sceptiques.

Je ne puis que leur dire qu’ils se trompent : en Finlande, 72% des élèves commencent des études universitaires malgré ce système scolaire, ou plutôt grâce à lui. Cela signifie que 72% des élèves de l’école primaire continuent d’apprendre avec motivation. Et cela peut se faire avec un minimum d’enseignants. Car, quand on n’a pas appris précocement à apprendre, il est vain de le faire plus tard, disent les scandinaves, qui s’épargnent ainsi dans les classes les investissements consentis dans les petites. Et la réussite leur donne raison.

Avec nos établissements handicapés (en France) nous ne pouvons pas suivre. Chez nous 36% commencent des études supérieures, et le % d’interruption en cours d’études est particulièrement élevé. Dans nos écoles nous élevons des jeunes qui ne se connaissent pas eux-mêmes, qui ne connaissent pas leurs penchants, qui ne s’aiment pas eux-mêmes. »

Cette information se trouve dans le livre « Nouvelles astuces pour passer commande à l’univers » de Bärbel Mohr

Ce qui a retenu mon attention c’est que les scandinaves portent leur attention au développement de l’hémisphère droit du cerveau dès le début de l’école : ils font faire aux enfants des exercices, des jeux, travaillent avec des images, sont à l’écoute des sentiments des enfants. Et à cet âge là c’est la partie du cerveau qui est la plus opérationnelle. L’hémisphère gauche (le côté logique, cartésien et rationnel) ne se développe qu’après.

Or en France dès que nous démarrons l’école, les enseignants nous obligent à oublier l’hémisphère droit dans le cadre scolaire pour nous faire travailler quasiment exclusivement avec le gauche.

Tout cela est bien contre nature. Et les pauvres enfants qui ont des prédispositions plus grandes avec l’hémisphère droit sont mis au rebus des études dès les petites classes.

Le système scolaire français est vraiment une aberration ! Et il y a très longtemps que je le dis !